Ajouter aux favorisme contacter Flux RSS
Rechercher :

Accueil >> Vie quotidienne Egypte antique

Les scribes

Plan de l'article

Le scribe accroupi, Musée du Louvre
Le scribe accroupi, Musée du Louvre

Introduction

Le scribe ou sesh présent dans tous les secteurs d'activité, exploitations agricoles, ateliers, armée, administration des temples ou institution de l'Etat, appartiennent à une classe bien définie et assez fermée. Le scribe était un être privilégié dans la société Égyptienne, et respecté, dans la mesure où il était lettré, dans un pays où seulement 1 à 4% de la population pharaonique savait lire. Les scribes formaient une caste de lettrés, représentant la bureaucratie. Les scribes servaient à tous les étages de l'administration jusqu'au scribe royal.

Ainsi le Sesh pouvait partager ses talents d’homme lettré, grâce à sa connaissance des secrets de l'écriture et de la lecture, vu comme un privilège et même un mystère, avec les souverains et les dieux.

Rôle des scribes

Les scribes de l'Égypte antique étaient chargés de répertorier, classer, recopier en utilisant l'hiératique, une écriture à la plume permettant d'écrire rapidement à l'aide d'un calame sur du papyrus ou des ostraca. Les scribes étaient également en charge de rédiger des registres d'entrées et de sorties d'aliments de la cour ou dans les greniers à blé des grands sanctuaires, mais aussi devant recouvrer les impôts des différentes provinces du royaume.

Le scribe accoupi, Musée du Louvre
Le scribe accoupi, Musée du Louvre

Informations diverses sur les scribes

Bien que tout Égyptien puisse théoriquement progresser socialement en devenant scribe, les postes se transmettaient généralement de père en fils, le célèbre texte dit " de l'enseignement de Khéti " en fait un métier noble.

Avant d'écrire, les scribes récitaient une prière à Thot - dieu sage, savant, l'assistant et le secrétaire-archiviste des dieux -, qui est leur patron.

Le dieu Thot portant un oeil oudjat
Le dieu Thot portant un oeil oudjat, bronze, H=13 cm, Basse Epoque, musée du Louvre

Article écrit par Martin KURT


Bookmark and Share

Fleche retour bas