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Place de vérité

Plan de l'article

La place de vérité ou le village des ouvriers de la vallée des rois / Deir El Medineh

Le village de « la place de vérité » a été crée par Amenhotep Ier et sa mère Ahmès-Nefertari, les habitants les considéraient comme les « saint patrons » de la confrérie.

Placé sous l’autorité directe de pharaon, la confrérie bénéficiait d’une protection car la tache qui leur était attribué était très important, il leur fallait construire la demeure d’éternité de pharaon.

Architecture

Le village était clos par un mur de brique de 132m sur 49 m et les ouvriers étaient protégés par une police spéciale répartie en 5 fortins.

Le village était composé d’une artère centrale et de part et d’autre de cette artère se trouvait des maisons de brique sans fondations et qui comprennent 3 ou 4 pièces. on a dénombré 70 maisons .

il est relié à la vallée des rois et la vallée des reines par des chemins.

Vie quotidienne

Les ouvriers de la place de vérité vivaient entre eux au sein du village avec femmes et enfants.il bénéficiaient d’un statue privilégié par rapport aux autres artisans vivant en Egypte. Le village abritait entre 30 et 60 ouvriers suivant les époques, ils étaient admis au sein du village en raison de la qualité de leur travail, la place de vérité abritait les meilleurs dans leur domaine ainsi on trouve des maitres d’œuvres, des architectes, des tailleurs de pierres, des sculpteurs, des dessinateurs et des peintres.ils étaient recrutés en raison de leur savoir faire et de la qualité de leur travail. Cependant une hiérarchie existe au sein du village.

Le supérieur de la confrérie était le scribe de la tombe, il représentait le pouvoir central. Il tenait à jour « le journal de la tombe », document sur lequel il notait tous les événements de la journée :

Les absences et les motifs qui pouvaient être variés comme une obligation familiale, la célébration d’un mariage, un congé accordé pour certain motif comme le brassage de la bière, ou bien évidement la maladie car seul un homme en bonne santé peut travailler sur un chantier. Le scribe notait tout ce qui était utilisé dans le village, ainsi on sait que pour une journée de travail il fallait 2 mèches par jour sachant que celles-ci se consumaient en 4 heures on a ainsi une indication sur le temps de travail des ouvriers

La confrérie avait son propre médecin, s’il se trouve incompétent devant une maladie, le malade se rend chez un spécialiste à « l’extérieur » et ses frais lui sont remboursés. Un fond commun de solidarité permet de faire face à ce genre de désagréments.

La femme sage « celle qui savait » était une guérisseuse, magicienne capable de soigner tous les maux fréquents comme les infections oculaires ou les affections gynécologiques et les blessures dues aux accidents du travail

Elle disposait d’une pharmacopée importante et certaines pratiques alimentaires étaient prescrites afin de drainer l’organisme et éliminer les forces pathogènes sans oublier les règles d’hygiène

Le tribunal de la place de vérité était compose de 8 membres, chargés de distinguer la vérité du mensonge et de protéger le faible du fort

Les sages du village dont les femmes traitaient les affaires publiques comme privés et pouvaient organiser des interrogatoires et des perquisitions, ce tribunal servait aussi de chambre d’enregistrements pour les actes juridiques, dont les déclarations de successions car chacun pouvait léguer ses biens à qui il voulait.

L'économie

Le salaire était versé le 28 du mois, pour un chef d’équipe il s’élève à 5 sacs d’épeautres, et 2 sacs d’orge, pour les subordonnés 4 sacs d’épeautre et ½ d’orge. A cela s’ajoutait tous les 10 jours du sel, des huiles, des onguents des parfums…. Chaque jour, les familles recevaient du pain, des gâteaux du poisson, des légumes et des fruits frais, du lait et de la bière. Suivant les besoins, ils recevaient des vêtements et des sandales.

Pour l’eau elle est livrée tous les jours dans 2 réservoirs un au Nord et un au Sud du village, tous les biens étaient stockés dans de grandes amphores tenues à la disposition des maitresses de maison.

Pour pouvoir travailler sans soucis les ouvriers recevaient l’aide d’auxiliaires, qui restaient à l’extérieur du village on trouve parmi ses auxiliaires :

Blanchisseurs, chaudronniers, potiers, tisserands, coupeurs de bois, forgerons, pêcheurs et des jardiniers.

De plus, durant leur temps libre les ouvriers pour améliorer l’ordinaire pouvait travailler pour l’extérieur et vendre leur production

Réalisation

Nous devons aux artisans de la « Place de vérité » un grand nombre de tombes celles des Aménophis, des Touthmôsis, des Ramsès celle de Toutankhamon et celle d’Hatchepsout. Ils avaient aussi le privilège de pouvoir réaliser leur tombe.

Article écrit par Myriam


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