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Jean-François Champollion

Introduction

Jean-François Champollion est un Egyptologue renommé pour avoir découvert le secret des hiéroglyphes. Né le 23 décembre 1790 à Figeac, dans le Lot et mort le 4 mars 1832 à Paris, inhumé dans la division 18 au cimetière du Père-Lachaise, Jean François Champollion, dit Champollion le jeune (il a un grand frère) consacrera sa vie à l’Egyptologie. Pour preuve, disait-il de lui-même : « Je suis tout à l'Égypte, elle est tout pour moi ».


Jean-François Champollion
Portrait de Jean-François Champollion, par Léon Cogniet (1831).

Biographie - Champollion

Né dans une famille originaire du Valbonnais (Dauphiné, région proche de Grenoble), Jean François Champollion passera son enfance dans la petite ville Française de Figeac. Il révèlera très vite un don exceptionnel pour les langues, apprenant à un âge très précoces des langues connues que par de grands érudites tels que l’hébreu ou l’araméen. Il apprendra au total plus d’une dizaine de langues dans sa vie.

C’est à cette époque que Champollion s’intéressera à l’Egyptologie et parviendra grâce à son frère Champollion-Figeac, à se procurer une copie des inscriptions de la pierre de Rosette, découverte en 1799 par Pierre-François-Xavier Bouchard, lesquelles avaient pour caractéristique d'être écrites en deux langues et trois écritures : en hiéroglyphes, en démotique et en grec.


Pierre de Rosette

Mais jusque là, personne n’avait réussi à déchiffrer les mystérieux hiéroglyphes Egyptien. Champollion a compris pour augmenter ses chances que le mieux à faire pour déchiffrer cette langue oubliée est d’étudier des langues proches de l’antiquité. Pour ce faire, il se rendra en 1807 à Paris pour étudier des langues telles que l’amharique ou le copte. Il passera ses journées entières à étudier ses langues, au point de s’oublier lui-même. Loin de sa famille et ne se souciant pas de lui-même, Champollion tombera régulièrement malade mais persévérera dans cette voie.

Une vie consacrée à comprendre les hiéroglyphes

Champollion passera sa vie toute entière pour déchiffrer des hiéroglyphes. En effet, chaque fois qu’il pense trouver une solution se dresse devant lui une nouvelle difficulté. Ainsi, ayant découvert en 1808 le principe de ligatures, i.e de regroupement des signes, il pense qu’à l’instar du copte, il n’existe que des consonnes dans l’écriture Egyptiennes. Ce n’est qu’après 2 ans de travail acharné qu’il postulera l’hypothèse que les hiéroglyphes puissent ne pas symboliser un son, à l’instar de notre alphabet, mais être des idéogrammes, chaque signe exprimant une idée.

En 1816, Jean-François Champollion devra s’exiler à Figeac en raison de ses idées pro-Bonaparte, mais ce n’est que partie remise. Après un mariage en 1817 à Grenoble avec Rosine Blanc, il délaissera sa femme pour poursuivre ses études et en 1819, après avoir longuement étudié le livre des morts, Champollion postulera l’idée que le hiératique est une simplification des hiéroglyphes.

La pierre de Rosette demeure toujours une énigme. Mais Champollion est un homme génial et remarquera que des noms sont entourés. Il suppose que ces noms désignent le nom de roi, et par analogie, il déchiffrera dès 1821, les noms de Ptolémée V, puis Cléopâtre. Il connaîtra le sens des premiers hiéroglyphes, et, en cherchant à travers l’Europe des textes en hiéroglyphes et avec ses connaissances, Champollion arrivera petit à petit à déchiffrer de plus en plus de mots égyptiens. Finalement, le 27 septembre 1822, Champollion écrira la lettre à M. Dacier relative à l'alphabet des hiéroglyphes phonétiques dans laquelle il affirme avoir réussi à déchiffrer les hiéroglyphes : « C'est un système complexe, une écriture tout à la fois figurative, symbolique et phonétique, dans un même texte, une même phrase, je dirais presque dans un même mot9. »

Champollion aura donc déchiffré la pierre de Rosette sans jamais être allé à ce moment là en Egypte. Champollion réalisera tout de même son rêve, de visiter l’Egypte. En effet, après avoir déchiffré les hiéroglyphes, il sera nommé en 1826 conservateur des collections égyptiennes au musée du Louvre. Il travaillera toujours pour l’Egypte, et réalisera son rêve de visiter l’Egypte de 1828 à 1830. Champollion partira pour une mission scientifique en Égypte et y recueillera de nombreuses données et objets.

De retour à Paris, il sera élu à l'Académie des inscriptions et belles-lettres après la chute de Charles X et obtient la chaire d'Antiquité égyptienne au Collège de France, créée tout particulièrement à son intention. Il y donne sa leçon inaugurale en 1831. Cependant, épuisé par ses travaux, il meurt à Paris le 4 mars 1832 à l'âge de 42 ans et est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris.

Champollion aura réussi à percer le mystère de millénaires pour le plus grand bonheur des générations suivantes, qui continuent de rêver à la mystérieuse mais majestueuse Egypte Antique.

Article écrit par Martin KURT


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