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Le culte du chat

Plan de l'article

Introduction

Le chat était l'un des nombreux animaux dont les attributs furent vénérés dans l'Égypte antique. Le chat était le symbole de protection. En effet, le chat était un animal très bénéfique pour les égyptiens : en chassant les petits rongeurs, les chats protégeaient les silos à blé des Égyptiens, une ressource alimentaire vitale pour ce peuple. Les chats éliminaient aussi les rats, et les maladies propagées par ceux-ci (peste, …). Les chats chassaient également les serpents, rendant plus sûr les foyers situés dans le territoire du chat. Le chat deviendra également, par la suite, un animal de compagnie réputé, pour sa douceur, sa grâce, … Le culte du chat atteindra son apogée lorsque les chats seront perçus comme l'incarnation de la déesse Bastet.

Chat momifié
Momie de chat (Musée du Louvre)

La place du chat en Égypte Antique

Dès le IIIe millénaire av. J.-C., les Égyptiens ont apprivoisés le chat. Depuis, le chat est omniprésent dans l'Égypte antique, que ce soit dans la vie quotidienne (animal de compagnie et de protection), ou spirituelle : le chat est tout d'abord l'avatar du dieu Rê en tant que pourfendeur du serpent Apophis. Et, chaque temple possédait ses propres chats. Le chat, comme les autres animaux sacrés, avait un statut particulier dans la société égyptienne, et par conséquent ne pouvait ni être tué, ni maltraité, au risque de sanctions pouvant aller jusqu'à la condamnation à mort du contrevenant. Le chat, en tant qu'animal sacré, sera vénéré en tant qu'incarnation de Bastet, ce qui explique que les Égyptiens momifieront des milliers de chats, retrouvés dans des cimetières de chat. On trouve également le chat représenté sur de nombreux vases, bijoux et vaisselle, ainsi que dans les peintures. Et, en cas de décès d'un chat, selon Hérodote, la famille était en deuil -durant 70 jours -et se rasait les sourcils, en signe de tristesse.

Le culte du chat

Présent bien avant l'avènement du Nouvel Empire, vers -1500 avant JC, le culte du chat a pris de l'ampleur lorsque Sheshonq Ier, qui règna de -945 à -924 développa la ville de Bubastis, chef-lieu de la déesse Bastet, située à l'est du delta du Nil. Près du centre de la cité, on pouvait voir le temple de Bastet. Dans la cour se trouvait une allée d'arbres, qui exposait une statue massive de Bastet, ainsi qu'un nombre important de chats sacrés dont les prêtres s'occupaient grâce aux dons des pèlerins. Ces chats, s'ils étaient très respectés, n'en restaient pas moins nombreux, et un sacrifice périodique était organisé. Les chats sacrifiés, la plupart du temps des chatons, étaient ensuite bénis et momifiés, puis vendus comme reliques sacrées.

Le culte de Bastet sera officiellement interdit par décret impérial, vers -390. Le chat en Égypte a donc vu un déclin progressif de son intérêt, bien que resté en tant qu'animal de compagnie, il n'était plus adoré dans les temples. Et, de nos jours, le chat n'a plus l'importance qu'il avait d'antan notamment à cause des maladies, comme la peste, qu'il véhicule.

Article écrit par Martin KURT


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