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Memnon

Les 2 colosses de 18 mètres de haut représentent Aménophis III, assis sur un trône, coiffés de la couronne Némes, les mains sur les genoux contemplant le Nil. Ils sont taillés dans un seul bloc de quartzite et furent endommagés par le tremblement de terre de l'an 27 ainsi que par de pillages incessants. Ils sont les seuls vestiges du temple disparu d'Aménophis III surnommé le " Pharaon-Soleil ", gardiens de l'entrée du temple dont il ne reste plus rien. Il se situe à Kom-el-Heitan, sur la rive gauche de Thèbes, non loin de la vallée des Rois. Ce " temple de Millions d'Années " devait perpétuer le souvenir du pharaon et assurer le repos de son âme, il devait être pus vaste que Karnak. Ce fut son architecte en chef, Amenhotep, fils de Hapou, qui le fit construire non loin de son propre temple funéraire.

Sedab du Mastaba
Memnon

Le site de Kom-el-Heitan était à la merci des débordements du Nil. Il devait ainsi donc être en partie recouvert ainsi le fleuve sacré le purifiait et le faisait symboliquement renaitre, à l'image des eaux de la Création

Le nom grec de ces statues vient d’une légende :

En 27 avant Jésus-Christ, il y aurait eu un tremblement de terre qui aurait ravagé de nombreux monuments à Thèbes. Un des colosses fut fendu de la tête jusqu’à la ceinture et s’écroula au sol. Tous les matins, au lever du soleil, on pouvait entendre un son vague que certains assimilèrent à un chant triste. Or, dans la mythologie grecque, Memnon mourut sous la main d’Achille et sa mère, l’Aurore, implora Jupiter de ressusciter son fils une fois par jour. Ainsi chaque matin, l’Aurore caressait de ses rayons son fils qui lui répondait par un long son triste. C’est par rapprochement de cette légende et du son entendu près des colosses que ceux-ci furent alors assimiler à Memnon et en ont gardé le nom.

L'explication du phénomène est, en fait, que la pierre utilisée pour les statues contient des cristaux de quartzite qui se dessèchent sous l'effet de la différence de température entre le jour et la nuit, considérable dans cette région.

Septime Sévère fit restaurer vers 200 après JC les statues qui cessèrent alors de chanter.

A droite, voici le temple funéraire d'Aménophis III tel qu'il devait se présenter à Kom-el-Heitan.

Les mûrs de grès portaient des incrustations en or et étaient décorés de scènes sculptées en relief. On pouvait apercevoir le pharaon, sa famille et ses courtisants célébrer le jubilé royal ainsi que les dieux du panthéon égyptien.

On peut voir les 3 pylônes qui menaient à la grande cour solaire.

Article écrit le 31 mai 2009


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