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Le culte de la mort
Pour la religion de l'Égypte Antique, la vie terrestre n'est pas une fin en soi, mais seulement un passage avant la vie éternelle. Pour pouvoir atteindre la vie éternelle, le visage des égyptiens devait être conservé, et même avoir un corps parfait, ainsi que posséder une tombe à leur nom. D'où la multitude de momies, ou de personnes qui se faisaient embaumer, ou encore le fait que les égyptiens donnaient un primat à la construction de temples ou de pyramides par rapport aux maisons de la vie terrestre.
Une fois la mort arrivée, le défunt devait, selon la tradition religieuse égyptienne, se faire peser le cœur, le cœur ayant une symbolique de principe vitale, d'âme. Le défunt arrive dans un lieu où Osiris siège, entouré d'Isis, de Nephtys et parfois de Rê. On plaçait le cœur du défunt d'un côté, la plume de Mâat – déesse de l'équilibre, l'harmonie de l'univers tel qu'il a été créé à l'origine - de l'autre. Si le cœur était plus lourd que la plume, Thot, le dieu à tête d'ibis, va faire jeter le défunt à la Mangeuse ou Grande dévorante, monstre hybride à corps de lion, tête de crocodile et arrière-train d'hippopotame qui s'en repaît. Si le cœur est plus léger que la plume, c'est qu'il a eu une vie juste, Osiris lui ouvre alors les portes se son paradis.
Article écrit par Martin KURT